Le 30 avril 2025, à la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain de Montpellier, s’est tenu une journée quantique à l’occasion du lancement de la Maison du Quantique Occitanie, en présence de nombreux partenaires académiques, industriels et institutionnels. Porté par Toulouse INP et soutenu par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, ce projet structurant s’inscrit dans la stratégie nationale et européenne de développement des technologies quantiques. Cette journée fut un succès, réunissant plus de 100 participants, dont une cinquantaine issue d’entreprises.
La Maison du Quantique Occitanie s’appuie sur un consortium régional réunissant universités (Université de Montpellier via l’ISDM, Insa Toulouse,
Toulouse INP), laboratoires de recherche (CERFACS, ICGM, IRIT), centres de calcul (CALMIP, ISDM-Meso), entreprises technologiques (Eviden-Bull, SLB) une startup (QraftWare) et les SATT AxLR. Sélectionnée dans le cadre du programme HQI – France Hybrid HPC Quantum Initiative, elle bénéficie d’un financement France 2030 de 1.12 M€, et fait partie d’un réseau de cinq maisons du quantique avec l’Ile-de-France, la région Rhône-Alpes-Auvergne (Maison du Quantique Alpes), la région Grand-Est (MAQUEST) et la région Nouvelle-Aquitaine (HYBQUANT). Ce dispositif, implanté sur deux sites totem à Toulouse (La cité) et Montpellier (Cité de l’Économie et des Métiers de Demain), a pour objectifs de :
• renforcer la formation et la sensibilisation au calcul quantique hybride,
• stimuler l’émergence de projets collaboratifs à forte valeur ajoutée,
• faciliter l’accès aux infrastructures nationales de calcul haute performance et quantique (HQI) – plateforme Quantique du Très Grand Centre de Calcul du CEA (TGCC).
• accompagner les acteurs industriels dans l’expérimentation de cas d’usage.
L’événement a également été marqué par une conférence d’Olivier Ezratty sur les perspectives de l’informatique quantique, une table ronde sur la politique nationale quantique (Félicien Schopfel (LNE), Félix GIVOIS (GENCI) et Olivier Serre (CNRS)) et par des échanges autour des enjeux scientifiques, technologiques et économiques du secteur.
Par sa participation à ce consortium, l’ISDM réaffirme sa volonté d’agir en tant qu’acteur engagé dans l’accompagnement, la formation et la sensibilisation aux technologies émergentes, à l’interface entre recherche, innovation et dynamiques territoriales.
